Tokyo, Episode 2.2

Toujours à Tokyo, nous avons continué nos visites, achevant notre voyage ensemble.

Après une nuit agitée - une dépressive, n'arrêtant pas de pleurer, était de passage à l'auberge - nous n'avons pas eu la force d'aller jusqu'à Ueno à pied pour visiter le Musée National de Tokyo et le zoo du parc et avons décidé d'aller à Kaminarimon pour acheter des souvenirs pour nos proches. Ueno a été reporté au lendemain. Après Ueno, nous sommes allées à un festival en banlieue et avons achevé nos visites par Odaiba. Le dernier jour a été consacré au shopping (Shibuya et Harajuku) et à la préparation de nos bagages.

Ueno - Musée National de Tokyo - Zoo

Je vous ai déjà parlé du parc d'Ueno dans mon premier post traitant de Tokyo (Episode 1). Cette deuxième visite ne m'a pas fait changé d'avis sur ce parc que j'aime toujours autant.

Cette fois-ci, nous sommes allées au Musée National de Tokyo qui renferme des trésors datant de l'Antiquité à nos jours de presque toute l'Asie. Ces collections sont dispersées dans quelques édifices assez modernes, à vous de vous y retrouver! Je pourrais y passer une journée entière.

Après le musée, nous avions prévu d'aller au zoo, célère pour y héberger un panda géant mais nous avons été un peu retardées à cause d'un homme-ballon. Le parc d'Ueno est aussi le lieu de multiples petits spectacles d'artistes en tout genre. Ainsi nous avons assisté au spectacle de l'homme-ballon.

Après l'homme-ballon, nous sommes allées au zoo d'Ueno. La visite a été rapide, il nous restait une heure pour aller voir singes, éléphants et autres oiseaux. Nous n'avons pas pu voir le panda géant, comme d'autres d'ailleurs, Ling-ling étant décédé depuis avril 2008. Personnellement, j'ai été un peu déçue, je dois sans doute être trop vieille pour ce genre d'activités...

Odaiba

L'île artificielle (souvenez-vous les cours de géographie en terminale, ceux sont des terres gagnées sur la mer) m'avait suscité un intérêt particulier. Je m'attendais à quelque chose de très moderne voire futuriste mais j'ai été un peu déçue (encore) car nous n'avons pas pu en profiter pleinement à cause du mauvais temps - il pleuvait des cordes - et il y avait du monde, beaucoup de monde. Ainsi nous avons vu une (autre) copie de la Statue de la Liberté, sommes entrées au siège de Fuji TV (dites "fuji térébi"), visiter quelques centres commerciaux dont le Venus Fort aux murs kitschissimes reprenant les rues des villes européennes du 17e siècle, vues les dernières nées de Toyota et pris des photos dans un "puri kura".

Shopping à Shibuya et Harajuku

En fin de compte, notre séance shopping a été abrégée. Nous sommes donc directement allées aux magasins qui nous intéressaient : Closet Child Harajuku, Tutuanna, Laforet et le 109 (tout ça en deux heures).

Une fois rentrée, nous avons préparé nos bagages. Le départ est prévu à 8h du matin. Ce n'est pas pour autant la fin de mes vacances, il me reste un mois de paperasses et autres réjouissances avant mon retour au Japon. Je vous tiendrai au courant!

Survivre à la chaleur estivale, mode d'emploi

L'été au Japon est invivable : il fait chaud, très lourd et humide. Au mois d'août, la température est, au mieux, de 30° et au pire à plus de 35°. Aujourd'hui, en rentrant du parc d'Ueno, un super panneau lumineux nous a appris qu'il faisait 32°, il était 17h...

Après avoir passé plusieurs jours sous cette chaleur, Princesse Bachou et moi-même vous prodiguons quelques conseils/astuces pour ne pas être trempé de sueur de la tête au pied, du moins pour que cela soit plus discret.

Tout d'abord, on troque son habituel déodorant pour un anti-transpirant, un vrai.

De l'intérêt d'avoir une serviette qui a pour unique usage d'essuyer le visage

En arrivant au Japon, nous sommes demandées comment font les japonais pour avoir l'air "sec". La réponse était devant nos petits yeux : de temps en temps, il s'essuie le visage avec une micro-serviette de la taille d'un mouchoir en papier. Cette serviette essui-visage se vend un peu partout, à tous les prix (même Vivienne Westwood et Lacoste en produisent). Le mieux est de l'humidifier - avec de l'eau - pour vous rafraichir.

Il existe aussi une version plus longue de cet éponge-sueur, que les japonais, certes plus rares, laissent le long de leurs épaules.

Porter des vêtements amples et de couleurs claires ne suffisent pas ou comment éviter les tâches de sueur dans le dos

La réponse est simple : on porte un débardeur ! A ceux qui pensent qu'il est inutile de rajouter une couche, je leur réponds : à 40°, on n'est plus à une couche près, et puis en cas de transpiration intense, ça limite les dégâts, visuellement.

On investit dans une ombrelle ou un chapeau et une crème solaire. Le soleil ça tape, autant s'en préserver.

On marche à l'ombre.

Et enfin, on chope un éventail gratuit. Vous verrez, ça fait beaucoup de bien un peu d'air et ça muscle les bras!

Tokyo, Episode 2.1

Après notre petite boucle au centre du Japon, nous sommes revenues à Tokyo pour de nouvelles aventures.

Notre départ d'Osaka avait bien commencé : nous nous étions trompées de shinkansen (celui-là allait bien à Tokyo mais était un nozomi, moyen de transport non compris dans le JR) et avions dû descendre à Kyoto pour attendre le shinkansen pour lequel nous avions reservé... Malgré cela nous sommes arrivées sans encombres à Tokyo puis à notre auberge de jeunesse.

Après une petite nuit de sommeil, nous avons repris la découverte de la ville et de ses quartiers : Ikebukuro, Shinjuku, Roppongi, Asakusa et Ginza. Il ne reste que quatre jours avant mon retour en France. L'on va en profiter pour terminer de visiter le parc d'Ueno, revenir à Shibuya et Harajuku (pour le shopping) et le dernier quartier qu'on n'a pas encore visité, Odaiba.

Ikebukuro

Il n'y a pas grand chose à dire sur ce quartier que je connaissais déjà un peu grâce à un drama (série japonaise) - Ikebukuro West Gate Park - que j'avais regardé il y a plus d'un an. Je voulais juste voir ce parc et avais repéré un centre d'art, le Tokyo Metropolitan Art Space à visiter. Pour une fois, nous n'avions pas eu de difficulté à trouver le parc (originalement appelé Ikebukuro Nishiguchi Koen) ni le centre, situé juste à côté. J'ai beaucoup aimé le quartier même s'il n'est pas en soi incontournable.

Shinjuku

Ou le quartier "chaud" de la ville. Nous nous y sommes rendues juste après être allées à Ikebukuro. C'est un quartier très dynamique où l'on croise jeunes tokyoites venus manger et/ou boire, gens louches en costard (sans doute des yakuzas), gens louches pas en costard... C'est aussi un quartier où l'on trouve de grands magasins - à force, l'on se demande où il n'y en a pas - des izakayas, des restaurants et des bars. Après s'être promenée (ou avoir erré), la faim s'est faite sentir et nous sommes parties à la rechercher d'un izakaya recommandé par le Routard, nous avons mis 1h30 à le trouver, longeant une énième fois la même rue, demandant à plusieurs personnes où il se trouvait avant de se rendre compte qu'il se trouvait en face de Mitsukoshi et pas sur le côté comme l'indique le plan... Enfin bref, notre tenacité a porté ses fruits puisque c'était vraiment bon! On y retournera avant de partir. On a aussi repéré un bar à thème (Alice au pays des merveilles) grâce à un tract.

Le temple Zojoji et la Tour de Tokyo

Dans la continuité de notre voyage, nous avons visité le temple Zojoji et la Tour de Tokyo.

Le temple se situe juste à côté de la tour. Les quelques lignes qu'on avait dans nos guides n'ont pas été suffisantes : il s'agit certes d'un temple boudhiste, abritant les tombes de quelques shoguns mais il n'y avait aucune information sur les centaines de statues jizo (très colorées) le bordant. Même Internet n'a pas pu satisfaire pleinement ma curiosité : chaque statue serait dédiée à un bébé mort né.

La Tour de Tokyo est, pour moi, l'un des emblèmes de la ville. On la voit souvent dans les mangas où l'action se déroule à Tokyo. Elle est aussi un peu pertubante car elle me rappelle évidemment notre chère Tour Eiffel, en étant un peu plus grande et en rouge et blanc. Cependant, nous n'y sommes rentrées pour deux raisons : l'observatoire était payantt et le soir même nous avions prévu d'aller à l'observatoire de la tour Mori à Roppongi. Sachez néanmoins que la tour abrite aussi un aquarium, un magasin de souvenir, Pikachu (présent lors de la visite) et quelques artistes ambulants entre autres. On a eu droit à un petit spectable avec un singe dressé.

Roppongi

Roppongi doit être le quartier où l'on croise le plus d'occidentaux, le fait que la plupart des expats y ont élus résidences et qu'on y trouve la plupart des ambassades (dont celle de France) doit y être pour quelque chose... C'est aussi le quartier, paraît-il, où les personnalités japonaises sortent. En s'y rendant, nous n'avions qu'un seul objectif : aller à la Tour Mori qui abritent des magasins et restaurants ainsi qu'un cinéma mais aussi un super observatoire, un musée et un aquarium, le tout pour 1500 yens, de quoi meubler un après-midi et une soirée. On s'y est beaucoup amusée et on y a bien mangé : un kaiten sushi (recommandé par le Routard et le Michelin) se trouve en sous-sol, les sushis y étaient délicieux à un prix assez correct. L'on y retournera sans doute pour aller au ciné et essayer de croiser Yamapi ou un de ses accolytes.

Asakusa

Le troisième jour, nous avons décidé de ne pas trop s'éloigner et de visiter le quartier où est située notre auberge de jeunesse. Notre attention s'est jetée sur un musée, le Tokyo-Edo Museum, et le Kaminarimon.

Le musée Tokyo-Edo nous a fait revenir dans le temps. L'exposition permanente qui se situe au 6e et 5e étage est composée de maquettes plus ou moins grandes et de reconstitutions du Tokyo d'il y a 400 ans à aujourd'hui. Le musée est ludique et sa visite n'en est que plus agréable.

Le Kaminarimon est l'énorme porte rouge vermillon qui mène au temple du quartier, le Senso-ji. Le long du chemin, l'on trouve des petits marchands vendant de tout notamment des souvenirs à prix relativement bas. Nous nous sommes aussi promenées dans les alentours et avons découvert un quartier vivant (très asiatique) et une multitude de petits restaurants vraiment bon marché notamment un spécialisé dans les tendon (plat composé de riz recouvert de tempuras)!

Ginza

Ginza est le quartier chic de la ville, les marques de luxe et les grands-grands magasins (dont notre Printemps) y ont élu domicile. Tout est dit en une seule phrase. Nous avons aussi visité le Sony Building et un magasin Muji sur deux étages. Nous n'y retournerons sans doute pas : le quartier certes incontournable ne nous a pas plus charmé que ça.

Tokyo est vraiment la ville aux milles visages. Chacun m'enchante plus ou moins. Il n'y a pas de comparaison par rapport aux autres villes où je suis déjà allée ou ai vécu. Aujourd'hui, nous retournons à Ueno pour aller au zoo et profiter du parc.

To be continued!

J'ai vu le Héron Blanc

Avant de rentrer à Tokyo, nous avons fait un détour à Himeji où se trouve l'un des châteaux médiévaux les plus connus au Japon. Himeji se situe à une heure de train de Osaka. Une fois arrivé à la gare, il faut aller tout droit et marcher pendant une quinzaine de minutes. Le Château est bien indiqué, on ne peut pas le rater.

Le Château de Himeji, aussi surnommé le "Héron Blanc", est situé en plein milieu d'un parc où l'on y trouve notamment un zoo. Les visites sont payante et peuvent être libres ou guidées (réservations plus ou moins à l'avance). Un fois votre entrée acquittée, la tour principale est à vous! La tour principale est surexposée, on la voit de très loin et elle est assez haute.

A l'intérieur de la tour, on peut admirer des objets d'époque issus de dons privés pour la plupart, l'intérieur de la tour avec de sommaires explications en anglais. On peut aussi monter tout en haut si les escaliers de plus en plus hardus au fur et à mesure qu'on avance ne vous ont pas rebuté. Le dernier étage offre une superbe vue d'Himeji!

La visite de la tour dure au minimum 1h30, il faut compter une petite après-midi pour visiter l'ensemble et le parc. C'est assez intéressant, cela pourait l'être plus avec un guide, je pense.

Une fois reposées, nous avons repris le train direction Osaka (pour récupérer notre bagage) et puis Tokyo!

Album photo sur FB

N'ayant pas le temps d'uploader mes photos sur Picasa, je vous propose mes albums FB : cliquez ICI et LA.

A bientôt!

Osaka

Osaka est l'une de nos dernières destinations avant de retourner à Tokyo. L'ambiance de la ville est assez particulière et presque indescriptible. Pour être honnête, je n'ai pas aimé, vous le ressentirez au long de l'article. Nous avons visité très peu de monuments mais nous nous sommes beaucoup promenées.

Nous y sommes restées trois nuits et presque trois jours.Nous avions reservé dans un hôtel au sud de la ville, il ne payait pas mine mais était vraiment pas cher, bien situé (à moins de 5 minutes du métro) et correct.

L'estomac du Japon

C'est le surnom donné à la ville. En se promenant à Osaka, on ne peut que comprendre pourquoi : il y a des restaurants - plus ou moins grands - partout! Le choix est tellement vaste qu'il est difficile de choisir ce que l'on va manger et où l'on va manger. Le quartier (la rue?) de Dotombori en est exemplaire.

Le Routard ne conseillait pas de restaurant en particulier, nous nous sommes donc aventurées dans le quartier de Shinsekai mais il faut l'avouer, c'était assez décevant : accueil assez agressif et plats pas terribles. Je m'était faite une joie de commander des sushis, j'en ai eu mais le chef avait tellement forcé sur le wasabi qu'ils avaient perdu de leur saveur... Cela nous a beaucoup refroidi par la suite.

Les takoyakis!

Les takoyakis sont des sortes de beignets de poulpes agrémentés de sauces, de flocons de bonite et de negi. Les japonais en raffolent! Et moi aussi! On les achète à emporter et les déguste juste après (attention c'est très chaud). Osaka est sûrement la ville de ces petites boules, on en trouvait partout. Je pense d'ailleurs que c'est l'un des bons souvenirs que je garderai de la ville.

Le quartier de Shinsekai

Situé au sud de la ville, le quartier de Shinsekai borde la très colorée tour Tsutenkaku. On s'y est promenée le soir. C'est assez sympa. Le quartier est animé même en semaine par contre je conseillerai de ne pas y rester trop tard...

Ame-mura et ses alentours

Ame-mura est le quartier américain de la ville : on y trouve même une statue de la Liberté sur le toit d'un des immeubles. C'est aussi le centre de la mode d'Osaka. Les jeunes s'y bousculent pour se donner rendez-vous, faire leurs emplettes. C'est un quartier à voir, je ne pense pas qu'on puisse en trouver un équivalent ailleurs. J'ai quand même préféré ses alentours, un peu plus au nord, plus calme voire bobo.

Le château d'Osaka

Lui préférant le château de Himeji, nous ne l'avons pas visité. Nous nous sommes contentées de se promener dans le parc qui le borde. Ce parc, à l'occidentale, est très agréable notamment pour un pique-nique, peut-être pour une prochaine fois.

La Tour Sky Building et le quartier d'Umeda

Nous aurions dû commencer par cette tour mais c'est pas celle-là que nous avons achevé notre séjour. Le quartier, en (re)construction, est très moderne un peu à l'image de cette tour en forme de tabouret. Son observatoire offre une vue assez incroyable de ce que peut être une métropole asiatique.

Ce que nous n'avons pas pu faire

Par manque de temps et sans doute d'organisation, nous n'avons pas pu faire le "International peace center" dédié aux victimes des bombes et consacré à la paix qui est situé près du château ainsi que le quartier du port d'Osaka.

Comme je vous l'ai annoncé plus haut, je n'ai pas aimé la ville : je m'y suis sentie opressée et peu à l'aise. Beaucoup d'osakaiens de tout âge n'arrêtaient pas de fixer ma petite soeur et moi. C'était très lourd en soi. Pourtant, notre arrivée à Osaka s'était bien passée, plusieurs personnes nous avaient aidées spontannément pour nous indiquer la direction jusqu'à l'hôtel. Je ne sais pas si j'y retournerai lors de mon prochain voyage, on verra bien!

Kyoto Express

Après Nara, il était prévu d'aller à Osaka, chose qu'on a faite mais avant on est aussi revenue à Kyoto, pour quelques heures, le temps de se promener sur le Chemin des Philosophes et de visiter l'ancien Palais impérial.

Une fois le bagage mis dans une combine à la gare de Kyoto, ma petite soeur et moi avons pris le bus, direction le Pavillon d'argent qui marque le point de départ du Chemin des Philosophes.

Tetsugaku no michi

Il s'agit d'un chemin de 2 km longeant les montagnes, du Pavillon d'argent jusqu'au temple Eidokan. Il est assez bien indiqué par les panneaux, il n'y a qu'à suivre les pavés sous les arbres. Ce chemin a été rebaptisé ainsi car Nishida Kitaro, philosophe japonais, aimait s'y promener pour méditer. Le Chemin des philosophes offre une charmante promenade, qui à défaut d'avoir éveillé les badauds, vous fera néanmoins passer une agréable petite heure.

Le Palais Impérial

Les visites du Palais Impérial, bien que gratuites, ne sont pas libres, il faut réserver à l'avance à un horaire et une date déterminés. La notre a duré une heure. Elle s'est avérée assez intéressante notamment grâce au guide anglophone qui menait le groupe (ou le troupeau d'occidentaux).

Ce petit détour n'a pas été une perte de temps. Nous y serions restées plus longtemps mais Osaka nous attendait... Nous sommes donc retournées à la gare et avons pris un autre train.

A la prochaine!

Bienvenu chez les shika!

Nara est une ville située à 42 km au sud de Kyoto. Très touristique, elle est notamment réputé pour ses sites historiques classés à l'UNESCO et son parc qui abrite des centaines de cerfs et de biches. La ville est accessible en train (JR Nara Line, 1 heure environ).

Nous avons réservé une chambre dans un ryokan (auberge japonaise traditionnelle) pour deux nuits. L'auberge, malgré la forte affluence d'occidentaux (majoritairement français), était assez sympathique. Elle était aussi bien placée, en plein centre et à 5 minutes du parc.

Contrairement à Kyoto, nous n'avons pas visité de temple ou musée. Nous avions prévu d'aller voir les cerfs et avons profité de ce très court séjour pour se reposer.

C'est avec étonnement que nous avons constaté que Nara n'était pas une ville morte. Par chance, il y avait une sorte de festival lors de notre présence, et la ville était assaillie par des japonais en vacances.

Une nuit en ryokan

En fait, nous y sommes restées deux nuits mais cela ne change pas grand chose.

Depuis notre arrivée au Japon, nous n'avions dormi que dans des auberges de jeunesse et n'avions pas encore testé la chambre traditionnelle "japanese style". Notre chambre était relativement grande par rapport aux précédentes, elle était dotée d'un sol en tatamis sur lesquels reposaient des futons. Il y avait également une petite table basse et des coussins pour s'asseoir et prendre le thé. Les portes coulissaient! La décoration était assez sobre mais charmante. C'était plutôt confortable mais l'air conditionné fonctionnait mal et il faisait un peu trop chaud. Outre le thé, l'auberge vous met à disposition des yukatas et des serviettes (pour le bain).

Nara To Kae

Le festival en question est le Nara To Kae : 10 000 lanternes sont allumées autour d'un lac (Sarusawa-ike) et le long des rues y amenant. A défaut d'être vraiment impressionant, le "spectacle" demeure agréable à regarder. Nous y avons assisté le premier soir.

Les shika

Le lendemain, nous sommes allées voir les cerfs au parc de Nara (Tobihino) où ils peuvent se promener en toute liberté. Sachez également que ce parc est le nid de temples et sanctuaires classés au patrimoine mondial de l'UNESCO. D'après un vieil homme qui nous a abordé alors que nous étions en admiration devant cinq cerfs, il y aurait 1200 cerfs (400) et biches (800). Il nous a aussi fait un petit discours (en japonais) sur ces bêtes : les cerfs (et biches) disposent de 5 panses ils régulent leur température avec leur nez et ne suent donc pas... Les passants peuvent les nourrir avec des sembei (achetés au sein du parc même pour 150 yens).

Qui veut des mochi ?

Dans un autre registre, nous avons assisté à la confection des mochi. Les mochis sont des sortes de gâteau fait à base de riz gluant transformé en pâte à force d'être martelé. Cela vaut vraiment un coup d'oeil. Cette pâte peut être aromatisée au thé vert ou autre. Ensuite, on en fait des boules, on les fourre, etc. La texture et le goût sont assez surprenants : c'est particulièrement moelleux et c'est bon. Princesse Bachou les a filmé, je rajouterai le lien de la vidéo une fois qu'elle l'aura publiée (> ICI).

En fin de compte, nous sommes restées très peu de temps à Nara. Ce séjour avait déjà été grignoté par le temple Fushimi et l'a été à la fin par Kyoto. Je l'ai néanmoins beaucoup aprécié sans pour autant vouloir y rester plus longtemps
.

Il n'a pas fait beau à Kyoto

Nous sommes allées à Kyoto en TGV japonais, le shinkansen. La liaison entre la capitale du Japon et l'ancienne dure environ 2h45 (Shinkansen Hikari). Après avoir vu les femmes de ménage à l'oeuvre à la gare de Tokyo, l'on ne peut affirmer que la propreté est une question sérieuse, ici. L'intérieur du train était très propre. Il est aussi très spacieux, les personnes de grande taille – ce qui n'était pas notre cas – pourront déployer leurs jambes sans que les sièges avant ne leur font obstacle...

Kyoto est une ville assez différente de Tokyo que ce soit au niveau de l'ambiance, des personnes ou de l'architecture. Elle a pu conserver ses aspects traditionnels (temples boudhistes et shinto, palais) et se moderniser (Kyoto tower, gare centrale).

Nous avons réservé dans une très bonne auberge de jeunesse située à une douzaine de minutes de la gare.

Malheureusement, nous y sommes restées pas assez longtemps. Un séjour de trois jours n'est pas suffisant, un séjour de cinq jours aurait été parfait. D'ailleurs nous y retournerons une petite journée pour aller visiter le palais impérial et peut-être le Pavillon d'argent, puis se promener sur le chemin des Philosophes.

La gare de Kyoto

La gare de Kyoto est un édifice très moderne abritant également des restaurants de toute sorte, des magasins de souvenirs ou de vêtements et également des boutiques de luxe. Au sous-sol, l'on retrouve un immense supermarché haut de gamme. L'on y trouve de tout! On s'y est beaucoup attardé notamment à la vitrine d'une patisserie... Vous comprendrez une fois avoir vu la photo.

La Tour de Kyoto

La Tour de Kyoto (dites Kyooto Tawaa) est le premier monument que nous avons visité. Elle se situe en face de la gare. Il est impossible de la rater. Pour monter à l'Observatoire, il faut entrer dans le magasin de souvenirs juste à côté de l'hôtel de la tour, acheter un ticket puis prendre l'ascenseur jusqu'au 11e étage. Ensuite, des hôtesses vous prennent en charge. La vue qu'offre l'observatoire est vraiment superbe (et encore, il pleuvait ce jour-là).

Les temples

Les temples quadrillent la ville. Nous n'avons visité que ceux qui étaient proches de la gare (Nishi Hongashi-ji, Higashi Hongan-ji, Toji) et celui qui se situe au sud de Kyoto, à Inari (Fushimi Inari).

Les temples shinto ne doivent pas être confondus avec les temples boudhistes : il s'agit évidemment de deux religions différentes (en considérant que le boudhisme puisse en être une). Architecturalement, les temples sont aussi différents. Les temples shinto sont très colorés et plus fantaisistes que les temples boudhistes qui sont plus austères. J'ai une préférence pour les temples shinto notamment celui de Fushimi Inari. Si vous passez à Kyoto, n'hésitez pas à les visiter, c'est gratuit (ou presque, pour rentrer dans le Toji, il faut payer son entrée).

Les châteaux/palais

Malgré le changement de capitale, Kyoto a su conserver ses châteaux et palais.

Nous avons pu visiter le Nijojo le deuxième jour. Il faut compter une demi-journée, la visite est payante. Le Nijojo est le château des shoguns. Quinze générations y ont occupé le pouvoir. C'est l'équivalent du château de Versailles dans une ville impériale au Japon. Il y a aussi deux immenses jardins où l'on peut se promener.

Le musée international du Manga

L'existence d'un musée consacré au manga n'étonne guère. Presque incontournable dans le guide du Routard, il s'avère être assez décevant. L'entrée est payante et il n'y a pas de tarif étudiant pour ceux qui ont plus de 18 ans. Il s'agit plus d'un manga kissa amélioré que d'un musée. Ceux qui savent lire le japonais y trouveront le bonheur, ceux qui ne savent pas ne le trouveront pas, ici.

Le quartier de Gion

Le quartier de Gion est le quartier des petits restaurants et des geishas. Nous voulions y aller pour un spectacle au Gion Corner mais outre le fait que nous ne l'avions pas trouver, la fatigue n'aidant pas, il était nécessaire de réserver très à l'avance... Nous y serions restées plus longtemps (notamment pour apercevoir des geishas ou des apprenties) mais nous étions trop fatiguées.

Le temple Fushimi Inari

Ce temple shinto mérite son propre paragraphe. Il n'est pas situé au centre de Kyoto mais au sud de la ville. Pour s'y rendre, vous pouvez prendre le bus ou le train (JR Nara Line, descendez à Inari). L'entrée est gratuite. Le temple Fushii Inari se situe sur une colline sur laquelle un sentier est dessiné par des milliers de tori (sorte de portails de couleur rouge-orangé) et des petits autels et est protégé par des statues de renard, symbole de la déesse vénérée sur ces lieux. Le guide du Routard indiquait qu'il fallait deux heures pour gravir la colline, nous n'avons pas tenu. Par chance, ce jour-là, il ne pleuvait pas mais il faisait très chaud même en dessous de la forêt. Une fois nos limites atteintes (on ne sait pas trop où d'ailleurs), nous avons commencé à redescendre les escaliers, entre temps on a déjeuné dans un petit restaurant (Hyoutei) qui avait une jolie vue sur les arbres.

Notre séjour à Kyoto s'est achevé par le temple d'Inari. C'était vraiment trop court. Il y a tant à voir! Le premier jour, nous sommes arrivées en fin de journée, nous n'avons donc rien pu faire. Le deuxième jour, nous avons visité la Tour de Kyoto et le temple Higashi Hongan-ji. Le troisième, nous avons fait le reste sauf le temple Inari que nous avons visité le lendemain avant de partir à Nara. Nous n'avions pas pu visiter le Palais impérial car il faut réserver assez à l'avance (sur Internet). Nous reviendrons à Kyoto mais que pour quelques heures. J'en parlerai une prochaine fois.

Tokyo, épisode 1

Une fois arrivée à l'aéroport de Narita, l'on a pris le train pour Tokyo. Le trajet a duré une heure environ.

Notre auberge de jeunesse se situe à une dizaine de minutes à pied de la station Asakusa. L'ambiance est assez cool mais les chambres sont trop petites. Heureusement qu'elle ne coûtait pas cher et qu'un combini à 100 yens n'était pas loin.

Asakusa

Asakusa est l'un des quartiers représentant l'ancien Tokyo. L'on y ressent une certaine nostalgie. Le premier jour, on est allée manger dans un petit restaurant de cuisine occidentale au bord de la rivière Sumida. On s'est réservée la visite du quartier pour les derniers jours (RDV au deuxième épisode).

Shibuya

Le lendemain matin de notre arrivée, nous sommes allées dans un des quartiers les plus connus de Tokyo. C'est un quartier assez jeune où grouillent des milliers de japonais. Regarder les piétons traversant les passages en diagonale à la sortie du métro est assez effrayant. On y retrouve aussi la statue du chien Hachiko et des magasins dont la tour 109, l'un des paradis du shopping.

Harajuku

C'est l'autre quartier populaire de Tokyo. Il est situé juste au dessus de Shibuya. Un peu plus jeune que le précédant, on y retrouve des adolescents et adolescentes de tous les styles vestimentaires inimaginable. La "rue" Takeshi me fait penser à la rue de Béthune à Lille un samedi après-midi, en plus déjantée Il y a plein de petites boutiques (dont Tutuana, Jeanne, si tu me lis)! On ne s'y est pas trop attardée, il y avait trop de monde et on était fatiguée.

On s'est donc posée devant le Yoyogi stadium pour attendre notre concert de boys band (Tegomass) qui allait commencencer à 18h. Croyez-moi ou pas, le concert était très bien! Cela nous a réveillé. C'était très sympa, en plus on était placée près de la scène principale! J'ai envie d'allet voir les NEWS maintenant...

Akirabaha

Le troisième jour, on est allée à Akihabara, la mecque de l'électronique. La technologie japonaise m'étonnera toujours. L'ambiance était différente par rapport aux autres quartier. On y est allée en fin de journée, les buildings brillaient de partout! Je me suis aussi acheté un traducteur électronique (français-japonais) dans une petite boutique donnant sur rue. J'ai réussi à ne pas céder à la tentation du dernier PC ultraportable de Toshiba!

Je plains les jeunes femmes, habillées en maid, pour distribuer des tracts aux passants...

Ueno

Ueno est surtout réputé pour son immense parc abritant à la fois des musées, un stade de baseball et un zoo. Nous n'avons fait que le musée d'art occidental qui dispose d'une jolie collection, à l'origine privée, très diversifiée. On y retrouve de tout des tableaux, de l'art religieux à l'art contemporain en passant notamment par l'impressionisme, et des statues de Rodin. Le musée, en lui-même, a été créé par le Corbusier. L'alliance entre architecture et art m'a beaucoup plu!

Le parc est immense, on y retournera après notre retour.

Le jour de notre départ à Kyoto, nous avons retrouvé le frère de notre beau-frère à Harajuku. On a déjeuné dans un café très sympa dont je dois retrouver le nom et où il faudra que j'emmène une de mes amies qui viendra le mois prochain (Samiaaaaa).

C'est ainsi que s'est achevé ce premier épisode. L'on se retrouve la prochaine fois à Kyoto!

日本!

Aujourd'hui, on est le 6 août, et il est 8h15 (heure locale).

Je suis bien arrivée à Tokyo. Les 12 heures de vol se sont bien déroulées. Je n'ai pas pu dormir durant, il y avait beaucoup trop de bruits. Ma petite soeur et moi étions très fatiguées en arrivant. On est passée sans problème devant les services d'immigration et ensuite devant la douane. Après nous sommes allées échanger notre JR Pass et avons pris le N'EX, direction Tokyo Station.

Mes premières impressions peuvent se résumer en deux phrases : il fait très chaud (il faisait déjà 22° à 8h du matin) et les transports (gérés par des entreprises privées) sont très efficaces!

Au bout de 48 heures, je pourrai en rajouter deux autres : la nourriture ne coûte vraiment pas cher par rapport à la France et sans un minimum de japonais, s'orienter n'est pas très évident.

A la prochaine! Je vous retrouverai avec un post spécial Tokyo!

Traduction du titre : Nihon (Japon)

Changement de programme et petit souci (J-2/1)

Dans les périples paperassiens, tout peut ne pas se passer comme prévu.

Je n'ai toujours pas reçu mon "certificate of eligibility" (vous savez ce papier qui met un mois et demi à être délivré par les services locaux d'immigration) et je pars lundi. Je devrai le recevoir dans une semaine voire plus. Ma sœur ne pouvant pas modifier son vol, je ne peux la laisser seule au Japon pendant plus d'une semaine. J'ai donc décider de revenir en France à la fin du mois pour faire mon "student visa" et de repartir le 16 septembre.

Financièrement, mon retour temporaire en France sera compensé par mon absence au Japon et des avantages procurés par mon statut de visiteur temporaire (vive le JR Rail Pass et la détaxe!).

Je posterai un autre message avant le départ!