Tokyo, mon amour (1)


Moins de 2 heures me séparent de Tokyo en Shinkansen, 6, en car. Si le trajet n'était pas aussi cher en Shinkansen (10 000 yens environ l'aller) ou aussi long en car, j'y serai sans doute retournée bien avant. Par rapport à mes deux précédents séjours, j'ai décidé de réserver dans un capsule-hôtel pas très loin de Shinjuku. Après y avoir séjournée près d'un mois dans cet arrondissement, je pense bien en avoir fait le tour. Outre le fait d'avoir dormi dans une case en bois, ce changement m'a permis de mieux connaître Shinjuku, son dédale de grands magasins, ses petits passages secrets, ses drôles de personnes... Je suis également retournée à Shibuya (toujours aussi peu intéressant), ai fait tous les étages du rugissant 109 et y ai survécu, à Harajuku & Omotesando (toujours aussi "peuplé" mais aussi trendy). J'ai visité de nouveaux quartiers/lieux : le marché de Tsukiji, Tsukishima, Todai, le sanctuaire de Nezu et Yanaka.

Le Marché de Tsukiji

Je n'avais pas prévu le fameux marché de Tokyo dans mon petit programme. Avec une amie, on s'y est retrouvée un peu par hasard en fin de matinée.
L'on ne trouve pas que du poisson dans les petites rue de ce marché : des légumes marinés, d'autres non marinés, des algues, des animaux empaillés (dont un crocodile), etc. Il y avait beaucoup de monde, particulièrement des obaasan et des ojisan (des vieux) qui n'hésitaient pas à se bousculer. Même à Harajuku, les jeunes sont plus civilisés...

Tsukishima

Il n'y a pas grand chose à Tsukishima excepté la fameuse rue de 50 restaurants spécialisés dans le monjayaki (la "monja street"). Le monjayaki est une spécialité de la région de Tokyo. La plupart le décrit comme une sorte d'okonomiyaki. Personnellement, je trouve que cela n'y ressemble pas tant que ça. Il s'agit certes d'une sorte de crêpe cuite sur un teppan mais le goût et la texture ne s'en rapprochent pas du tout. La manière de le cuisiner n'est pas non plus la même. Même si c'était bon, je préfère quand même les okonomiyakis, plus solide et dense.
Dans cette même rue, se trouve un petit vendeur de "melon pan" (pain au melon) et de tartes aux pommes ou aux patates douces. La tarte aux patates douces, toute dorée, était vraiment délicieuse. La petite chanson qu'il passait en boucle aurait pu l'inclure dans ses paroles : "ichiban suki na mono wa melon pan da! ichiban suki na mono wa suito poteto pai da!".

L'Université de Tokyo

Après avoir tant entendu parlé de l'Université de Tokyo (Tokyo daigaku, Todai en raccourci), j'ai voulu faire un tour sur le campus qui se situait sur mon chemin vers Nezu et Yanaka. A vrai dire, il n'y a pas grand chose à faire là-bas. Par rapport au campus de Meidai, l'architecture est très différente. C'est un mélange entre l'architecture victorienne et moderne... On se croirait presque en Angleterre.

Le sanctuaire Nezu

Le sanctuaire Nezu se situe au sud de Nippori. Il m'a rappeler le temple Fushimi au sud de Kyoto à cause de ses petits "tori" sous lesquels on pouvait passer en dessous. Il ne vaut pas néanmoins le détour, mieux vaut s'y arrêter s'il se trouve sur votre chemin.

Yanaka

C'est le quartier que j'ai préféré de cette journée. Il est constitué de petites rues composées de commerces et de restaurants. N'ayant pas d'itinéraire déterminé, l'on s'est contenté de se balader et de s'arrêter aux échoppes qui nous intéressaient. Cela ressemblait beaucoup à un matsuri, les boutiques remplaçant les stands mobiles. Il y avait quelques vendeurs de snack de patates douces. Les patates frites puis caramélisées sont un régal! A la fin de notre promenade, il y avait une boutique spécialisée dans des objets avec des chats tout mignons, "Necoaction".

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